toujours dieu

bon je savais pas trop ou mettre se texte... j'ai hésiter a le mettre a las uite du poste deja a prpos du sujet... enfin bref il ets là (enfin il peut toujours changer de place)


« Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres » ! C’est ainsi que Voltaire t’avait interpellé quand il voulut parler de la tolérance et du respect que les atomes de poussières que nous sommes se doivent. C’est ainsi que je t’apostrophe, O souverain de l’univers, pour lever le voile sur le rideau de notre Terre. Et que Tu découvres dans ce théâtre, l’effroyable mélange de la beauté et de la laideur : la splendeur du décor, parfois des répliques disgracieuses. Je sais que Tes yeux sont sur chacun de nos sur les bons comme sur les mauvais, je sais cela mais je ne peux m’empêcher de hurler à l’injustice et ma voix résonne par delà la voûte céleste.

Pourquoi les histoires que les hommes aiment sont souvent tissées de fils de malheurs ? Pourquoi l’Histoire que les hommes forgent s’est jamais lassé d’entendre les épées, le bruit des métaux qui s’entrechoquent ? Pourquoi Dieu des Armées ?
Mais je moque éperdument que vous daigniez me répondre, je ne veux plus tergiverser sur le pourquoi et sur le comment et « rechercher en paix les causes des orages » etre un « tranquille spectateur, un intrépide esprit, de [mes] frères mourants contemplant les naufrages. C’est là, pour moi, la cause de l’échec relatif de l’humanité. Et pourquoi que fais-je ? Rien, je reste là, les bras ballants, les doigts errant sur un clavier, à causer pourquoi le monde est tel qu’il est. Je sais, je suis une douce rêveuse mais une rêveuse qui reste consciente. Et maintenant ce n’est plus à toi Dieu, mon cher Dieu, que je m’adresse, c’est à vous, hommes qui me lisaient !

On se plaint le matin quand le réveil sonne et qu’il faut se lever. On se plaint dans le froid, parce que nous ressentons un léger frisson. On se plaint d’un désamour parce qu’un béguin a posé les yeux sur quelqu’un d’autre. On se plaint de s’ennuyer parce que nous ne savons pas quoi faire de nos journées. Nous nous plaignions de travailler trop parce que nous avons travaillé sept ou huit heures. Nous nous plaignions de la fatigue parce que nous avons du monter les escaliers. Nous nous plaignons que les programmes télévisés soient stupides… nous plaignons de manger toujours la même chose à la cantine, nous nous plaignions parce que l’avion a dix minutes de retard… Mais au lieu de tout cela, que pensez de ceux qui pour faire quelques kilomètres n’ont que pieds et bœufs ? Oserions-nous dénigrer les frites devant un petit enfant victime d’une famine, savent-ils seulement ce qu’est la TV, ou l’ascenseur ?
Si nous devrions nous lamenter auprès de nos aïeuls à propos de nos conditions de travail ne trouveraient-ils bien bourgeois surtout si nous leur avouons que parfois ce temps libre nous se savons le combler ? Allez parler à une vieille dame dans la rue, une dont le mari est mort, une qui n’a pu avoir d’enfant, une dont la vieillesse et les guerres ont emporté tous ces amis et parents, allez lui parler de votre grande solitude parce que Untel ne s’intéresse pas à vous. Dites à un handicapé moteur qu’il est dur de se lever. Allez réveiller un mort, un jeune dans la fleur de l’age qui a péri à la guerre, qui a péri et qui ne le voulait pas, allez lui dire qu’il est dur de se lever. Nous n’avons pas ce droit là. Nous avons en revanche le devoir de vivre pour ceux qui ne peuvent pas et peut-être utiliser notre énergie vive pour les aider pour aller voir cette veuve et lui tenir compagnie…

C’est vrai, nous n’avons pas la même perception de la douleur, de la souffrance et du manque. Je ne dis par là qu’il est un crime de se plaindre mais je dis que parfois quand notre vie ne nous sourit pas, nous devrions penser qu’à d’autres elle fait la grimace.

J’envoie un sourire à tous ceux et celles qui sont morts, à tous ceux et celles qui sont incurables, à tous ceux et celles qui n’ont pas à manger, à tous ceux et celles qui ont perdu leur dignité, à tous ceux et celles qui sont désespérés, à ceux qui sont chagrinés, à celles qui sont angoissées, à ceux qui voient leur rêves s’envoler, à celles qui perdent un enfant, à ceux qui se sentent seuls, à ceux qui sont malades….

J’envoie un sourire à tout ceux qui ont perdu le leur, vous peut-être…

je ne laisse pas tout passer , en encore moins par amour...
je en pense pas etre naive non plus...
Idéaliste et surment reveuse.... mais j'ai bien les pieds sur terre

les pieds sur terre et la tete dans les étoiles, ça n'a rien de paradoxal