à vos plumes!ou autre....

DES FRISES ! DES FRISES ! DES FRISES !

Euh je sais que ce sujet est vieux mais enfin voilà quoi...

J'ai perdu la clé
la clé pour me fermer
mais je le voulais
je me souviens maintenant te l'avoir donné
j'ai pris la tienne, doucement, l'ai regardé, admiré
puis je l'ai placé, là, juste là, où personne ne peut y toucher
là où elle est aimée...

...c'est de la faute de mon prof de philo et de ses explications compliquées parfois qui me font décrocher..

Tu es revenue


Le soir coulait sa fonte noirâtre sur ta peau
Et tu me regardais.
Je n’avais rien à te dire.
A mesure que tu te recouvrais toute entière de suie et d’amour,
Mon regard s’emplissait de tendresse.

Je cherchais un mot pour essuyer l’ombre des doutes,
Et puis rien.
Autour de nous, c’était vide.
Juste nous, et le silence ; Rien de plus ; deux étrangers.
Tes mains glissaient sur mes paumes, doucement,
Et l’air vibrait, ou peut-être que nous tremblions, je n’en sais plus grand chose

Elles étaient fines, tes mains
Fragiles, frôlaient les miennes.
Il aurait suffi d’un geste pour en finir
Les serrer un peu plus fort.
J’aurai peut être pu.
Tes lèvres, pour un baiser
Oui, j’aurai pu…

Mais on est resté là, comme deux petits navires échoués
Sans pouvoir bouger davantage.
Je ne t’aimais plus.

Les mots


La fenêtre ouverte, le vent vient jusqu’à nous
Il prend mes mots et tourbillonne
J’entends chuchoter la musique
D’un « je t’aime » dans le lointain

Sous une caresse, ton corps frissonne
Comme se libère de nos peaux
Le son certain de nouveaux mots

Voici la vérité
Lorsque le soleil se soumet
A nos chairs tendres collées serrées
Je t ‘embrasse pour déchiffrer ton langage

yep...

"l'homme femme"
avec la bouche et l'oeil

paulo...........;;; !!!!!!!!!!!!!!!!!!..................;

yep naÏla ! heureux de te retrouver ds s'coin coin !

Outremer


Outremer, l’abysse né de toi
Outremer, à l’opposée
Soutenue
Soutenue

Outremer, me dépasse
Outremer, m’efface
La nuit assidue
S’immisce

Ta rétine, brise glace
Outremer, me délasse
Sache ne serais-ce
Que ceci

Tâche d’ancrer

D’autres mers que les tiennes
Des sirènes me hèlent
Des cris, décris moi
L’outremer de tes yeux

Tâche d’ancrer.

jvé mareter la pr ojourdui mmoa...

bon...juste sui la...


M’aimer


Je te mets au défi
Des mets, découverts

Je te veux d’aventure
Je te veux crédule
A goûter, à m’aimer

Je te mets au défi
A mes lèvres
A mes bises

Si tu cèdes au méfait
De ne pas être éprise

L’Ouragan


Quelques alliages légers, brumeux,
Dans la boîte crânienne,
Et des rivages sirupeux,
Sous mes pensées diluviennes ;

Chamarrées noires et grises,
Aux horreurs exquises.

Le tout est aérien,
Cendre agitée soudain,
Quand souffle au coin de moi
L’ouragan de ta voix.

Du rivage


A la grève de tes cils, un océan
De vagues bleues, profondément,
Ecume mes pensées.

Troublé, amer,
Perdu, incertain,
Un bouquet de nerf
Au creux de la main,

Je m’enivre d’embruns.

de ne pas perdre prise
je te mets au défi
d'approcher mes victuailles
sans craindre pour tes entrailles
je te défie
de croire que ma chair
te serait un somnifère

à trois mains et demie
je te lance un défi

`\~`\\^#

ih ih ih

au défi qui des fois
se méfie meme de moi
défilé de caca
au défi du pipi...

(voila pkoi jme méfie de moi des fois...pfff...

bon jme repren...


au défi de ces fois
des gouts tant redoutés
odes et contes
jusqu'a toi
et des saveurs sauvées

et de tes mots m'habiller
juste là contre toi
à l'abri des portes qui claquent
je t'offrirai mes clés
pour que tu ne sois plus le vent
magiques écarlates
elles écraseront tes tourments
juste là contre moi

en temps que lalanne, je poste un petit trexte triste et mélancolique pour guitare accoustique et chanteur seul pleureur...
avis aux amateurs... mettez vos versions en lignes ! (attention, tristesse exigée, et pas de choses trop compliquées... je tiens a rester proche de mon public...

le voila (javé oublié...)

Sous nos pas

Je me suis levé ce matin
Avec dans la tête
La douceur du satin
Mon amour je regrette

De ne pas être triste
De ne pas avoir mal
D’être un peu égoïste
Après tout c’est normal

Y a des ombres indiscrètes
Sur le coin des trottoirs
Des milliers de silhouettes
Je ne veux plus les voir

Des façades meurtries
Par toutes leurs années
Passées à voir grandir
Des amours fissurées

On marchait tête haute
Mais le ciel était bas
Et nos cœurs côte à côte
Se noyaient sous nos pas

rends-moi mes clés
la porte bien claquée
on finira bien par se pleurer
plus jamais s'engueuler
tant qu'à se cracher
autant jeter la clé
fallait juste plus s'aimer
et bien tout verrouiller
nos coeurs bien encoqués

Fin de conte


Le sommeil a pris ton empreinte
Pour ne pas l’oublier
Sous ton oreille, l’oreiller
N’en finit pas de te raconter
Ses histoires à dormir debout

Le soleil a pris ton ombre
Pour ne pas t’emporter
Dans le vent frais où dansent en nombre
Les désespoirs d’hommes alités

Et tu préfères écouter la musique lente
Ton cœur encore sur la tangente
Su le fil tendu
La lame prête
Où se débat la démesure
D’un battement pour chaque blessure

Souris à l’air
Souris, acère
Ton souffle coupé
Tes larmes blanches

Ça finira en fin de conte
Par une reine adolescente
Qui aura fait d’une rencontre
De cette flamme, un champs de cendres

ça raconte l'histoire d'un homme marié qui se consacre a son boulot et passe a coté de sa vie... jusqu'a sa mort... oui bin c'est pas joyeux... ça devrait etre une chanson mais je suis trop nul en gratte...

forcément si jmé pa l'texte....



A la Vie…



Quand il rentre chez lui, le soir, assez tard
Pour ne pas être face à l’échec de sa vie
Il s’endort dos à elle pour ne pas entrevoir
La lourdeur du sommeil, la langueur de l’ennui


Mais sous les rêves immenses où se noient chaque nuit
La lourdeur du sommeil, la langueur de l’ennui
Il plante l’ancre du temps, à longueur d’abîme
Se souvient en pleurant de l’amour qu’il décime


Et son corps se déchire sous les coups de son cœur
Qui lui crie d’en finir comme un marteau piqueur
Il oublie un instant la brûlure de la mort
Et au pieds de son lit, le matin fige son sors


Sa femme se réveille au lendemain de la vie
De celui qu’elle aimait, sous l’ombre de l’ennui
Elle se souvient maintenant qu’il lui avait dit
Je te promets qu’un jour on sera réuni

Pleine nuit


La pleine nuit me tombe dessus
De tout son poids, je la vois.
Dans le noir tendre
Où je disperse mon silence
Elle m’impose sa décadence

La pleine nuit me tombe dessus
Et je vois bien que pour une fois
Je me sens un peu chez moi
Son silence
Son absence

La pleine nuit me tombe dessus
Il est clair que cette fois
Je ne me relèverai pas
A bout de force
A bout de bras

La pleine nuit me tombe dessus
Et plus rien n’a d’importance

paul, ton texte me fait penser au Songe de la Raison de Goya:



enfin, c'est ce qu'il m'évoque comme image......