à vos plumes!ou autre....

je onnaissais pas le tableau... c'est bien ce genre d'atmosphere qui m'a inspiré le poeme... sur mon bureau, devant l'ordi et sa froideur, avec tout ces sentiments de la nuit qui me viennent !

la nuit a passé
mon coeur a du se lever
les sentiments mal réveillés
la nuit m'a quittée
j'ai vu son oeil s'éloigner
le cliquetis de mes clés
accrochées à la porte
encore un jour à y penser
le cliquetis de mes clés
des bouts de moi qui s'escamotent
la nuit m'a laissée
mon coeur s'est dégonflé
j'ai tout verrouillé
j'voulais juste le retrouver
la tête dans l'oreiller
les yeux bien clôturés

le rêver le rêver le rêver
sans cassure sans césure sans griffure
sans cassure sans césure sans griffure
le rêver le rêver le rêver

c'est joli !! par rapport a d'autres que tu fait y'a une mélancolie, une douceur qui ressort un peu plus. c'est tout simple et c'est jouli !

je sais pas pourquoi, d'ailleurs je sais rien
pourquoi ça meurt tout ça, pourquoi ça vient
je sais pas pourquoi, et je sais bien
comme une fleur tout ça, comme un refrain
reprends le pouls à bras la tête
a bras la mort et à tue tête

je sais pas pourquoi, j'y crois un jour, et le lendemain
c'est plus grand chose, juste un matin

je sais pas pourquoi, d'ailleurs je sais rien
pourquoi ça meurt tout ça, pourquoi ça vient
je sais pas pourquoi et je sais bien
c'est une fleur tout ça, et ça me vient
comme une fanfare, "pan" dans la tête
une odeur fade qui nous reflête

le rire vient pas, y a rien a faire
l'écrire sera
mon univers

et le sourire
pourquoi
désuni vers

la peau palie
marquée au fer..


enfer
un peu trop

sans faire
un pas de trop

c'est peut être ça le dégoût

Des cendres

Je suis enlevé par les rêves minuscules
De poussières d’or, de crépuscules
J’essaierai bien, si j’avais du recul
De les comprendre

Il y a des gens, des habitudes
Une foule dense qui me bouscule
Je serai bien, si j’avais du recul
Prêt à me rendre

La nuit, au fur et à mesure
Serait aussi sombre que pure
Dans la suie et dans les gerçures
Ta peau cèderait à ses blessures


La vie rêvée, sous d’autres murs
D’autres prisons, d’autres murmures
Vient sans sommeil, n’a pas d’armure
Ni d’armes à rendre

Je t’écris pour les gestes tendres
Les mots qu’on dit sans les comprendre
D’amour perdu dans les méandres
De feu, de passion et de cendres

innocence, insouciance
vous futes sauvagement sacrifiées
au beau millieu de mon enfance
comme depuis vous me manquez

je voudrai casser la distance
sans violences ni voie de fait
savoir combler votre abscence
dans mes silences embarrassés

innocence, insouciance
mes deux petites soeur preférées
je sais d'une intime evidence
qu'un jour je vous retrouverai

ce monde a forgé ma démence
pour ensuite m'y enfermer
m'abandonnant, quelle indescence
sur l'autoroute des ratés

en enfance comme par chance
j'aimerai bien me reveiller
se foutre éperduement du sens
de la vie, juste en profiter

vous souvenez-vous de nos danses
sur le parking de la cité
avant que la rage, la demence
ne vienne d'un coup vous enlever

innocence, insouciance
je n'ai de cesse de vous chercher.

dans ma vie elle est rentrée
sourd j'etais
dans sa vie je me suis laissé "immiscé"
les yeux fermés

l'art est une vibration,
le dessin: un silence,
la parole: un aveu,
la peinture: une absence,
où fusent dans l'azur
tant de mots déroutés
par le rouge presque pur
d'un crépuscule d'été.
et d'un coup se déploient
des accords concertés
et la musique s'envole
en volutes envoutées.
les couleurs se chevauchent
les courbes se mélangent
en une même avalanche
qui viens vous emporter.

ou j'en suis
je n'ai pas où aller
ou j'en suis
j'essuie la plupart des doutes
et j'ère

dans la suie
dans les vapeurs et la fumée
je m'enduis
en te crachant dans des volutes
légères

et puis
j'hésite encore à laisser faire
le vent, le courant et les mers
et je ne sais plus ou j'aime
et j'ai besoin de te revoir
même
s'il n'y a plus rien à dire
même
s'il n'y a plus rien à faire

un petit mot
pour dire juste ce qu'il faut
un geste, rien
dire ce qu'il reste
trop peu

j'ai bien peu d'appétit
ce soir,
je me sens seul, tu me manques

ce soir
et petit à petit
je vais m'endormir
je me sens seul, tu me manques

je me sens seul et tu me manques
je me sens seul
c'est le bordel
tu me manques
je fais le vide
mais c'est toujours le bordel

un petit mot
pour dire juste ce qu'il faut
un geste, rien
trop peu
je ne sens plus rien

sinon battre un peu vite
mon coeur...tu t'en doutes

araignée sur l'étoile
à six pattes filantes
je me voile
je me hante

a reigner sur les toiles
peintes a la tourmente
je me voile
l'encre est lente

a baigner dans le bain
tout petit
tout perdu
araignée dans la main
et ce venin qui tue

La Terre entière

Le temps se presse vide et amer
L’étang, non loin d’ici
Reflète le visage doux et clair
Et les yeux d’une fille
La sensation de ne pas s’y faire
Et d’être un peu épris
A se noyer dans cette mer
Et y plonger pour la nuit

Le jour est tombé comme hier
Et le ciel aujourd’hui
A pris les couleurs de l’hiver
En dégradé de gris
J’ai regardé, levant la tête
Passer le vent d’ici
L’éther est vide où je me perds
J’y passerai bien ma vie

La fille m’a fait fondre et au clair
De lune je l’ai suivie
Elle me dit que la vie entière
Ressemble au paradis
Je lui réponds : « à trop en faire
Avec des idées jolies
On ment face à la Terre entière »
En pleurant elle a fuit

J’ai pleuré longtemps et mes larmes
Confondues à la pluie
Dans un vacarme de tous les diables
Eclaboussait de vie
La petite mort d’une rencontre
Au hasard de l’ennui
J’aurai dit à la Terre entière
Que j’aimais cette fille

Le temps a passé et naguère
N’est plus comme aujourd’hui
J’ai retrouvé sous une pierre
Un collier bien joli
Abîmé par le temps qui passe
Et sali par la pluie
Et j’ai gardé contre mon cœur
Ce bout de paradis

Le temps passé, vidé, amer
Où j’étendais non loin d’ici
Dans la brillance d’un doux éclair
Mes yeux dans les yeux d’une fille
La sensation de ne pas s’y faire
Et d’être encore un peu épris
Je garde l’écume de cette mer
A mon rivage pour toute la vie

Dans la boulangerie, en face du bar des fleurs
Il y avait une fille jolie qui ressemblait au bonheur
Comme deux gouttes d’eau où de vin blanc
Je ne la vois plus maintenant

Dans la boulangerie, en face du bar des fleurs
Il y a une fille polie qui rassemble les cœurs
Comme des gouttes d’eau qui forment une flaque
Moi je piétine les flots pour entendre mes pas qui claquent

Je vais m’asseoir ce soir, là, dans le bar des fleurs
Pour regarder, en face, se fermer à, vingt heures
Ce morceau de lumière, petit bout de bonheur
Qui me laisse une impasse, et un goût qui m’écoeure

Il me reste une trace, un souvenir, une odeur
De pain, de croissant chaud, l’écume d’un bonheur
Sur le trottoir d’en face, moi, transit par la peur
Je n’ai pu traversé, resté dans la moiteur…
Du bar des pleurs

[img=https://2img.net/r/ihimizer/img405/2852/lamer7av.th.jpg]

une peinture sur du bois récupéré à la décharge municipale de lisieux, juste à coté de la station d'épuration et du terrain de camping...

hummm tit paulo... jolie peinture ...
vraiment, une espéèce de grace
le style me fait pas mal penser a certains truc du clown et de mano solo (qui sont un peu liés grafiquement je trouve)

vous savez quoi ? ...c'est vrai !!!!

j'aurais pu faire un truc comme ça !!!!

et faut rendre a césar blabla...
si mon univers graphique est si proche de celui de mano solo,
c'est que je lui ai pillé plein de trucs que j'ai ensuite digeré..
( et non g pas honte ! )
alors y a des trucs qui sont liés c'est sûr...

mmmmmh,

j'y crois pas vivi........

Le Clown a écrit:

mmmmmh,

j'y crois pas vivi........

Ha ? Et quelques années en arrière, t'y aurais cru a ce que tu fait aujourd'hui ?

non, c'est vrai... je visait beaucoup plus haut.
ceci dit je n'imaginai pas qu'un jour je puisse
obtenir cette qualité graphique sans crayonné
préalable et avec autant de fluiditée dans l'improvisation.

de là à ce que l'on parle de moi un jour dans un truc
"officiel " euuuuh il y a un univers...

p.s : je suis encore loin de ce que je vise en peinture
et en dessin...
mais je travaille...

on en reparle dans dix piges !

Travail, patience, humilité et ambition......

perso, je te donne pas dix piges avant qu'on en reparle......

Mais ce n'est que mon point de vue......