à vos plumes!ou autre....

tiens vivi, une maxime inscrite sur une peinture d'egon shiele faite en taule...

" l'art ne peut être contemporain, il est de toute éternité. "

reponse à la question : " l'art est mort qu'en pensez vous ?"

- "la philosophie, les mathématiques et la poésie sont morts aussi ! "

voilà, moi, j'aurai répondu ça....

a mon avis... le même que vous a partir du moment que c sur la toile ... c'est mort ... et c'est bien ainsi ...

si c'était pas pour la postérité que l'artiste sortait tt ca ... ce serait ti pour quoi alors?
(accessoirement passer un bon moment tranquillou aussi)

ce peut être plein de choses...
la postérité n'est qu'un accident.

effectivement le moment " tranquilou "
peut être une motivation....
mais il ya aussi le dialogue interieur,
la concentration, l'émotion...
une apnée en soi-même
mais chacun à son procesus propre.
sa propre façon de gerer son flux
créatif. les raisons sont légion, rom....

ouaisp pour l'instant c un peu trop nouvo et brut pour moi pour savoir en fait ;-) souvent ce qui me surprend c'est de lire dans mes dessins ce que j'ai pas encore capté de moi

je connais assez peu les dessins du clown, mais naila m'avait fait la remarque un soir ! que ce que je dessinais, le clown aurait pu le dessiner, ou qu'il y avait qqch de semblabe...! ..
souvent je fais plein plein de petits croquis avec beaucoup de traits, des trucs trés torturés (eh eh), pour celui la, je suis donc parti d'un croquis fait en 2 minutes et en tout petit (je l'ai perdu, sinon je l'aurai posté aussi...) et j'ai extrapolé sur un fond, une ambiance et des couleurs...

le rapport a mano solo vient sans doute des traits assez visibles et du coté un peu méandreux et simple... aussi, comme c'est fait en pas trés longtemps (1h20) sur un format assez grand (50cm/35), les teintes sont pas trés subtiles, pas trés travaillées...

voila...

y'en a qui tueraient pour avoir ta peau
aussi prêt que je me tiens

je continue de croire
en vers et contre toi
qu'à toi seule
tu es Poeme

y en a qui brûleraient pour boire de ton eau
Fontaine qui me foudroie

je continue de choir
d'en l'air, en pente douce
au mieu d'un éclair de courage
je te dis en sept lettres

y'en a qui tomberaient pour toi
rien que pour prendre racine
sous ta silhouette de bruine

puis moi j'taime v'la tout
en vers et contre nous

je t'aime (ça fait bien sept... j'suis pas fou?)








le soir, je me couche en pensant à toi
y a de quoi faire un poeme
le meme que tant d'autres avant

la nuit, je dors, en rêvant de toi
y a de quoi dormir encore un peu
laissez moi dormir

le matin, je me leve
et à peine les yeux ouverts
c'est toi que je veux voir


mais le temps s'étire pour me donner encore
envie des courbes chaudes et mouvantes de ton corps



le jour, je remballe mes illusions
parce que tu es loin
parce que tout au long
de moi je te veux

un dimanche...
tout le jour passé enlassé
on y viendra

mais le temps s'étire pour me rappeler encore
que quand je ferme les yeux tu es mon seul décor

au gré d'un cri ,
un simple cri d'enfant dans la rue,
hier, je me suis souvenu.
d'un coup tout est remonté,
tout ce que j'avais enfoui,
refoulé m'a sauté à la gueule.

et je me suis retrouvé dans les rangs des guerriers,
la clameur assourdissante de mes compagnons
pendant la charge. dans le choc des piques aux pointes
de bronze contre les bouclier d'airain, le tintement des glaives,
le sifflement des traits et des javelines fendant l'air
pour prendre des vies. le craquement sinistre des os se rompant.
la fuite humide de l'air s'expulsant des poumons perforés.
l'abject gargoulli des gorges tranchées,
la note mate des corps s'effondrant dans la poussiére.
et puis les gémissement des blessés agonisant dans l'odeur du sang,
des excréments, de la sueur et de
la mort.
nous savions tous que nous rendrions nos vie au cours de cette bataille.
mais nous savions aussi que dans mille, cinq mille ou même dix mille ans,
les descendants des ventres fécond de nos femmes se souviendrait
de notre race, si ancienne fût-elle, celle des Hommes libres
et prêt à payer aux prix fort cette liberté.
le prix de nos corps, de nos vies.

alors j'ai regardé dans la rue en direction du cri...
et l'enfant me regardait en souriant, comme si il savait
qui j'avais été, ce que j'avais fait et pourquoi je l'avais fait.

vous ne me croiriez pas si je vous disait que cet enfant
en bas d'une tour H.L.M de la banlieue parisienne c'etait...

Ajax.

une question m'irradie, à pleine conscience
c'est "peine perdue" et "arme blanche"
ton enrobage doux et conquis

déflagration dans la romance
les radiations sous le thorax
en forme d'ondes arondies

une question m'irradie, j'ai
dit: "combien font toi et moi ?"
combien fond mon coeur pour le tiens?

cadence, rythme, tout s'accélere
fondra l'organe sous le décompte
et il n'en restera plus rien
quand mon coeur et moi seront confondus

je sens que ça vient
je t'aime un peu plus
je sens qu'il me vient
une armée émue

alors,
je peux te dire que je t'aime

route droite, ou me mèneras-tu ?
j'ai souvent marché sans
compromettre un matin
depuis le jour au lever
happât pour les lucioles

route étroite et pentue
génée dans l'ascension
j'ai posé les questions
pourquoi cet effort
pour juste le matin?

(je marchais
d'ailleurs, je m'en fouttais de tout
on finira tous au fond d'un trou)


route droite, ou me mèneras-tu ?
j'ai souvent marché sans
compromettre un matin
depuis le jour au lever
happât pour les lucioles

mais bon
laissant le bénéfices des voutes
aux églises paÏennes
j'ai piccolé mon vin rouge
en vidant tous mes vers

ne marchant plus droit
sur la route maladroite
j'ai quand même, au lendemain
vu venir un matin

route large autoroute chemin tortueux sente de sous bois

beau morceau, mossieur paul

lol merci !

http://www.ourmedia.org/node/229192]creep vraiment creep

c'est moi qui chante et qui fait la guitare
j

elle regarde au loin, plus loin que ses propres soupirs
et elle me dit que la bas, elle se trouvera bien
plus loin qu'elle ne peut me dire

le sommeil tarde à venir, même si déja, je ne vois plus rien
je sens ses jambes s'étendre sur les miennes
sa peau est chaude
rose et douce, mais dans l'obscurité, je l'imagine pourpre

elle regarde au loin, plus loin que ses propres souvenirs
ses yeux se sont fermés
elle voit plus loin et plus fort que tout
sa main posée sous ma tête
ses yeux, deux perles dans des coquilles de peau

je la regarde se trahir, à laisser son épaule hors de nos draps
je me dis qu'elle est belle
que j'ai de la chance
que je vais devoir la mériter encore

son corps le mien...on ne fera pas que dormir
et des grands tout aux petits riens
il faudra la nuit pour tenir

http://www.ourmedia.org/node/233905

live de la salle de bain...

l'impatience.

L’impatience


La ville s’endort encore une fois
Et il n’y a rien d’autre à faire
Que de penser qu’on s’en ira
Quand on aura les idées claires
Fébrile et hâtive, pour une fois,
Tu marches ici comme dans un rêve
Et à la douceur de ta voix
Comme au tremblement de tes lèvres

Je sens l’impatience faire de moi
L’arbre et de mon sang la sève
Et dans la violence du combat
Je serai le bois que l’on crève

La hache se pose à même moi
Et doucement, bientôt s’affaire
A sévir au creux de mon bras
A faire de cette nuit un enfer
Docile et rétive à la fois
Soumise au crissement de ma chaire
A la douleur que tu ne vois pas
Je vois trembler encore tes lèvres

Je sens l’indolence qui me gagne
Puisque tu n’en as rien à faire
C’est l’indifférence qui me soigne
C’est la pesanteur de cet air

La nuit était tombée trop fort
Et je revois d’ici la scène
D’une tragédie sans décor
Sinon des idées noires et vaines
Il n’y aura pas d’escale pour mes pores
J’ai fait, même si l’écorce est humaine
L’erreur de faire don de mon corps
A la nature pour que tu m’aimes

en anglais...

http://www.ourmedia.org/node/234572

P’tit clown, tu grogne ta prose
Et tes vers pèsent des kilotonnes
Donnes, et pardonnes, crache
C’que tu peux quand tu crayonne.
Ta tête, tes nerfs sont une poudrière,
Faut pas faire d’étincelles
Ou alors y faut qu’tu gère.
Dans cette jungle urbaine,
Tes humeurs incendiaires
Qui invoquent le tonnerre.
Et tes maux font des phrases
Froides et sombres comme l’ardoise.
Et du fond de ton cirque
Tu crache sur leurs principes
Pour ne plus jamais subir
Jamais tu ne participe
T’as peur de baisser ton fute
Comme les putes
Qui sont… c’quelles sont
La rue est ta mémoire:
Sueurs froides et frissons.
T’applique la loi du crayon
Trait pour trait, encre pour sang
Tu te souviens p’t’être plus
C’que t’as fait pour deux francs.

voici l'histoire de la petite allumeuse de jour malade...



je repense a la saveur acide du jour ou je l'ai vue
ellle portait son coeur sur un chariot doré
et ménageait son dos en se tordant les jambes

sa voix interpelait la nuit
comme si elle pouvait l'entendre
ses doigts s'accrochaient au pavé
comme si elle pouvait les tendre

malgré le jour qui ne venait
elle laissait sur la ville
planer l'ombre des doutes
elle tombait
se relevait
retombait puis rampait

le chariot devant elle, poursuivait sa course. la rue descendait sans retenue, jusqu'à ce point de non retour qu'on appelle "impasse". puis, le mur, et derriere le mur, plus rien, ou rien que personne n'ai jamais vu.

je repense a la saveur acide de l'oubli de ce jour
qui ne se leva jamais

sa voix interpelait la nuit
comme si elle pouvait l'entendre
ses doigts s'accrochaient au pavé
comme si elle pouvait les tendre

puis, comme le jour était couché
elle joncha de lumiere
en ouvrant grand ses yeux
le pavé endormi
elle tomba
se releva
et le sol devint d'or


elle dit: "je n'ai plus de coeur.
désormais, je ne vis que de ça,
trébucher, et courir
se dorer puis sourir"

elle ouvra une bouche en forme de croissant de lune
et aligna trente deux dents de faience
aussi fragile que tranchante



un peu plus loin, un chariot vide et renversé
se faisait gardien d'un coeur dans une flaque.

et pendant ce temps... le jour, chez les dits humains



d'abord, il y a eu un gros bruit gras
la porte a claqué en faisant vibrer tout l'air que nous respirions
comme aprés avoir mangé 200 grammes de mayonnaise

j'ai pris un morceau de pain, et j'ai saucé l'atmosphere trop pesante
ma peau devint brillante et lisse, come une frite perdue sans biere

j'en vint a ouvrir la porte, par simple curiosité, pour voir quelle genre de personnes pouvait faire cet effet
il y avait sur le palier
pàle et géné
le visage crispé d'un ètre de chaire

j'ai fait claqué fort la porte en la refermant
pour dissiper toute l'huile de cet instant
et j'entendis glisser dehors
dans un ràle impressionnant
la chaire et les os de poulet roti
de cet homme jamais parti

il faut savoir,
qu'aprés cette scene effrayante
la piece redevint seche et verte comme une salade saine
tristement banale
je regrettai le caractere invraissemblable
de ces casseroles d'huile qui deviennent vivantes et omnipotente

je regrettais
de ne pas etre un verre de coca cola
pour pouvoir faire passer tout ça
sans ouvrir de porte imbécile.

bonjour tout le monde





le coeur eclate comme un nuage de pluie. bruyant et parfumé, comme un jour de grand soleil...
sa peau a refleté la mienne l'espace d'un instant, elle m'a embrassé, elle a mélé nos salives et j'ai baisé sa main jusqu'a son coeur... oui, je lui ai embrassé les seins... ni plus ni moins...
je m'oublie comme ça, je n'ai pas trouvé d'autre ou de meilleure maniere.
je commence par déposer du bout des doigts, comme un sors, quelques frissons tout le long de son souffle raccourci, puis la paume ronde, je le regarde lever les yeux.

le coeur eclate comme un orage de souffre. brillant et brulant, comme un four de cent soleils...
sa peau, par endroit, s'est tendue, tannée comme le cuir; l'espace d'un instant, elle m'a embrasé, j'ai senti les flammes froler ma nuque et ma raison...

...
je m'oublie comme ça, me perdant pour elle, me perdant en elle...
elle s'oublie comme ça, se pendant a la lumiere noire et chaude, dans la sueur de nos deux corps.
....

un frisson, plus tard, venu du fond, me remonte au bout des cheveux, traversant mon front d'une vague filante, renversant mes yeux, et gagnant ma gorge et le bord de mes yeux...

assouvissant nos faims, touchant à sa fin dans des echos d'encore, il est tant de laisser
reposer nos deux corps...

doucement, essouflé, j'enduis son corps brulant d'une fraicheur aerienne... ma bouche, de ses fines chevilles, à son cou frele et blanc
la regarde, perdue, et la mange d'un souffle
pour ne pas oublier

[url]
https://www.youtube.com/watch?v=ZhC1FN5Gdy8[/url]


just a bad joke...

une chanson qu'on a fait un copain et moi y a deux ans (compo/ guitare lui,paroles et chant moi...)


ça vaut ce que ça vaut ... y aurait bcp a refaire (longueur, voix etc)
mais j'suis qd meme content lol

|[#`\\^^

bcp d'imperfections guitaristiques et autre.... dsl par avance...


cliquez iciiiiiiiiiiiiiii dessous
IL Y AVAIT




Il y avait.

Il y avait ta peau sur la mienne
Nos deux corps enlacés
Nos mains tellement gauches qui se tiennent
Nos doigts entrelacés
Ma bouche s’attardait sur la tienne
Plus un mot ne suffit
Juste avant que le silence ne vienne
Et que tout soit fini

Il y avait des raisons et même
Des passions à nos vies
Et réciproquement les mêmes
Qu’on appelait envie
Encore trop jeune pour que l’on s’aime
On parlait d’un pays
Où on récolte ce que l’on sème
Un genre de paradis

Il y avait ta peau sur la mienne
Nos deux corps enlacés
Nos mains tellement gauches qui se tiennent
Nos doigts entrelacés
Ta bouche s’est brûlée sur mes lèvres
Soudain, je me suis dis
Récolte donc ce que tu saignes
C’est toujours ça de pris.

Le soleil brillait encore à peine
Il n’était pas midi
Quand s’est enflammée la route
Sous nos pas. Tu m’as dit :
« Il y avait ma bouche sur la tienne
Et soudain j’ai senti
Qu’il faudrait une pluie diluvienne
Pour empêcher l’incendie »

On baignait dans un fleuve de flamme
Peu à peu bercés dans son lit
Le feu caressait nos visages
Avec la tendresse da la nuit
Mais nos yeux perdaient les images
Echangées contre de la suie
Aveuglés, voués au naufrage
Si on est arrivés jusqu’ici

On pourra bien en revenir