Bouhouhou, vous allez me faire pleurer. Ca fait plusieurs semaines que j'essaie, avec d'autres, d'organiser un petit KO de rien du tout à Nice. Mais si vous saviez comme c'est pas facile (et comme ça va tourner en eau de boudin pour finir...). D'abord la salle, pas facile à trouver dans notre ville, mais bon, j'avais peut-être trouvé un truc.
Ensuite, les assoces: alors là, désolée pour la vulgarité, mais je suis tombée sur le cul à chaque fois. J'ai eu droit à, successivement:
- "ah il ne faudrait pas concurrencer le forum social départemental hein!" quel rapport je vous le demande, alors que c'est pour associer musique et petits débats. Encore une fois, problème de clientélisme, ça me tue.
- pour les précaires de l'éducation nationale, que j'ai suivi pendant plusieurs mois et dont j'ai fait de petits reportages dans les journaux web locaux, on m'a répondu ça: "Témoigner dans le cadre d'une teuf oh pardon une soirée sur le Ko social ?
Franchement, les profs non tits au chômage ont besoin d'action et de réaction concrètes à leurs problèmes au quotidien et sur leur devenir alors pourquoi pas se retrouver à la Gay Pride à Paris aux côtés de Jack Lang sur un char dédié à la précarité des profs de l'Education Nationale?"
J'ai bcp apprécié. Bon, en même temps, j'exagère, y a des profs qui étaient pour, notamment ceux que je connaissais, mais les autres étaient tellement contre (luttes syndicales et autres) que j'ai laissé tomber.
- ensuite je suis allée voir les mecs des hôpitaux (le plan Hôpital 2007 du gouvernement est gratiné, y a de quoi dénoncer), on m'a dit "ah ouaiiiis super, ah mais non cherai en vacances, pourrais pas parler".
Les seuls qui ont été enthousiastes ont été les petits de l'intersyndicale étudiante (mais on ne peut pas dire qu'ils manquent de médiatisation en ce moment) et un bon vieux groupe de keupon qui ont été très gentils et qui m'ont dit qu'ils seraient gratuits et tout, comme quoi c'est encore dans les vieilles marmites, mais aussi dans les toutes neuves, qu'on fait les meilleures tambouilles.
Mais j'ai laissé tomber, ras-le-bol.